Miura
est la structure d’éditions et de management de Loïc Lepillet.
“Pas encore l’âge de conduire une mobilette que je plongeais dans le Punk via les Béruriers Noirs et le Rap avec Public Enemy, disséquant minutieusement les pochettes, analysant chaque crédit. J’écrivais aux labels, envoûté par la déflagration sonore de ces deux groupes, fasciné par l’esthétique de ces deux mouvements musicaux, touché, aussi, par leur portée sociale.
Je m’emparais alors du Punk et du Rap, mais aussi de l’anarchisme et des mouvements radicaux des afros américains. De ma chambre d’adolescent du Sud Ouest, j’enregistrais des fausses émissions de radios pour avoir des disques, j’organisais mes premières boums (payantes) puis des concerts de Hardcore au mythique club le Jimmy a Bordeaux où la faculté de droit n’était qu’un passe temps, alibi d’une unique obsession: la musique…”
“Vouloir tout examiner des rencontres avec les artistes: du processus d’enregistrement, de la promotion, au marketing et aux contrats…
Je n’ai jamais eu de frustration artistique puis que je n’ai jamais rêvé d’être musicien – petit, je voulais être Maître Vergès ou Jean-Edern Hallier…
Après mes études, je décidais avec mon meilleur ami de fonder de façon totalement irréfléchie mais ô combien motivée, le label et distributeur de musiques extrêmes: Overcome Records – me frottant également à l’organisation de tournées, concerts et festivals (Converge, Neurosis, Hatebreed…)
Direction Rennes, ou je me familiarisais aussi avec des labels comme Warp ou Ninja Tune lors de DJ set d’anthologie au fameux club UBU.
Cinq années de folie pure, la tête dans le guidon, où j’appris la culture du DIY.
Une envie irrésistible d’aller vers d’autres courants musicaux et le besoin d’évoluer me conduisirent ensuite à Paris chez Virgin France ou j’officiais quelques années comme attaché de presse radios spés (Cassius, Biolay, Mickey 3D). Le métier d’attaché de presse n’étant que très peu compatible avec mon caractère (euphémisme) je m’orientai alors vers le marketing au sein de Wagram Music où j’appris énormément sur l’aspect purement marketing et commercial.
Par curiosité pour tous les aspects de la profession et par besoin visceral d’indépendance, je découvris le passionnant métier d’éditeur au sein de la structure Dièse (Benjamin Biolay, Keren Ann, Henri Salvador…) J’y apprends de façon concrète le rôle de manager avec le splendide premier album de Pauline Croze (disque de platine, tournée aux quatre coins du monde, nomination aux Victoires de la Musique….)
S’enchaine alors des incursions comme Music Supervisor, des collaborations avec des maisons de luxe, des maisons d’éditions littéraires…
Travaillant avec de multiples et divers artistes (Disiz La Peste, Charles Pasi, Coralie Clément, Buridane…) je continue d’avancer la tête la première avec mes trente et quelques années….
“Vouloir tout examiner des rencontres avec les artistes: du processus d’enregistrement, de la promotion, au marketing et aux contrats…
Je n’ai jamais eu de frustration artistique puis que je n’ai jamais rêvé d’être musicien – petit, je voulais être Maître Vergès ou Jean-Edern Hallier…
Après mes études, je décidais avec mon meilleur ami de fonder de façon totalement irréfléchie mais ô combien motivée, le label et distributeur de musiques extrêmes: Overcome Records – me frottant également à l’organisation de tournées, concerts et festivals (Converge, Neurosis, Hatebreed…)
Direction Rennes, ou je me familiarisais aussi avec des labels comme Warp ou Ninja Tune lors de DJ set d’anthologie au fameux club UBU.
Cinq années de folie pure, la tête dans le guidon, où j’appris la culture du DIY.
Une envie irrésistible d’aller vers d’autres courants musicaux et le besoin d’évoluer me conduisirent ensuite à Paris chez Virgin France ou j’officiais quelques années comme attaché de presse radios spés (Cassius, Biolay, Mickey 3D). Le métier d’attaché de presse n’étant que très peu compatible avec mon caractère (euphémisme) je m’orientai alors vers le marketing au sein de Wagram Music où j’appris énormément sur l’aspect purement marketing et commercial.
Par curiosité pour tous les aspects de la profession et par besoin visceral d’indépendance, je découvris le passionnant métier d’éditeur au sein de la structure Dièse (Benjamin Biolay, Keren Ann, Henri Salvador…) J’y apprends de façon concrète le rôle de manager avec le splendide premier album de Pauline Croze (disque de platine, tournée aux quatre coins du monde, nomination aux Victoires de la Musique….)
S’enchaine alors des incursions comme Music Supervisor, des collaborations avec des maisons de luxe, des maisons d’éditions littéraires…
Travaillant avec de multiples et divers artistes (Disiz La Peste, Charles Pasi, Coralie Clément, Buridane…) je continue d’avancer la tête la première avec mes trente et quelques années….
Milieu des années 2010 la fête est terminée.
Egaré dans les illusions nocturnes, et noyé dans une bouteille de whisky je décide de quitter Paris et m’installe à Biarritz, ville pour laquelle j’ai un coup de foudre sans pareil. J’y monte ma structure MIURA et je partage avec les artistes que je choisis l’expérience de toute une vie de passion, de rencontres, de travail.
Profondément convaincu que le pire ennemi de la musique est son industrialisation à outrance, j’apporte conseil, analyse, stratégie, contacts – sur mesure – aux artistes et partenaires de travail qui m’entourent. Dans une industrie en perpétuelle mutation et dans un environnement médiatique proche du formatage, plus que jamais je suis persuadé que le travail , la combativité, l’orgueil (bien placé) et l’imagination paient sur le long terme.
20 ans dans l’industrie musicale et toujours la même joie, le même enthousiasme pour défendre “mes” artistes, et toujours cette même maxime… Tout sauf l’ennui.
Biarritz, janvier 2021